par Mar 14 Juin - 1:21Un cœur noir comme le bois
Le petit village de Hert se trouve à quelques jours de marche de Pyu. Situé au bout de la bande de terre entre Pyu et Nin, c'est un des endroits les plus épargnés par les cendres. Malgré la taille du lieu, on y trouve des cultures raisonnables, et surtout des puits, qui ne sont pas trop contaminés par les cendres.
Cet endroit presque désert, mais miraculeusement préservé des rigueurs du reste du monde, voit converger vers lui plusieurs personnes.
Sa'Karen, inquisiteur de son état, s'est vu indiquer par ses supérieurs le côté étrange de la ville. Très accueillante envers les visiteurs, elle a cependant vu s'effondrer toutes les tentatives d'agrandir le village et d'y faire venir de nouveaux habitants, malgré la place de choix qu'il occupe. Le prêtre local, se faisant la voix des habitants, a contacté l'inquisition ; il a réussi à faire passer sa crainte de l'existence d'une malédiction qui pèserait sur le lieu, et Sa'Karen fut envoyé. Vu le caractère étrange de la ville, ses supérieurs lui recommandèrent de faire encore moins confiance aux gens de la ville que d'habitude. Arriver sous couverture, et s'adjoindre les services une ou plusieurs personnes sûres de disponibles pourraient se révéler de la plus haute valeur. L'adjoint en question se nomme Odi'Mua.
Aladren est un érudit connu et reconnu. Spécialisé dans les civilisations anciennes, ayant même financé des expéditions de sa propre poche (et de la poche de l'université de Mo, puis de Pyu), il a réussi grâce à des recherches acharnées à localiser Ju-Lusul, un ancien membre de l'université qui s'est retiré brutalement il y a maintenant plusieurs décennies, pour des raisons inconnues. Il était particulièrement renommé pour son savoir des coutumes du désert ; il niait avoir jamais rencontré des anachorètes, mais il était de notoriété publique qu'il avait voyagé dans le désert profond de l'Ouest. Les lieux et choses qu'avait pu découvrir là bas un érudit notoire, et non pas un de ces sauvages sans religion, mettraient l'eau à la bouche de n'importe qui.
Sorothakar est les "recherches acharnées", ainsi qu'une bonne partie des "expéditions". À lui seul. Voyageur habitué aux cendres et à la soif, il reste mystérieux. Après avoir suivi une trace peu lisible constituée d'un mélange de souvenirs d'anciens de villages, de comptes détaillés de caravaniers acquis on ne sait comment, et d'anciennes connaissance de Ju-Lusul, il réussit à déterminer le trajet de celui-ci après son départ, et sa destination : Hert. Tout indiquait qu'il y était encore, et que venir avec un collègue de l'éminent savant pourrait être le meilleur moyen d'obtenir sa confiance - et c'était tant mieux quand il s'agissait justement d'un éminent savant qui l'avait fait rechercher Ju-Lusul.
Le hameau contient une grosse centaine d'âmes. Au centre du village, le Temple, édifice de torchis le plus impressionnant de la ville. Dans une petite cour à l'entrée du bâtiment religieux, enceinte par un muret, se trouve le grand puits du village, où les cérémonies pieuses mêlant puisage, chants, et bénédictions, se déroulent. Un autre bâtiment, moins grand mais peut-être plus notable, et disposé lui aussi près d'un puits, mais plus excentré que le Temple : la taverne, qui cumule les fonctions de restaurant et d'hôtel pour les voyageurs - du moins ceux qui n'ont pas autre part où loger, se trouve à l'entrée de la ville, ouvrant grand ses bras aux arrivant et aux travailleurs des champs ayant un logement au village. Le nombre de chambre est cependant extrêmement réduit, le principal passage étant les marchands et artisans ambulants, ainsi que les percepteurs d'impôts. La réserve se trouve d'ailleurs en plein village ; concentrant à la fois la nourriture offerte à Pyu comme taxe, et permettant au village de tenir durant les saisons difficiles.
Le petit village de Hert se trouve à quelques jours de marche de Pyu. Situé au bout de la bande de terre entre Pyu et Nin, c'est un des endroits les plus épargnés par les cendres. Malgré la taille du lieu, on y trouve des cultures raisonnables, et surtout des puits, qui ne sont pas trop contaminés par les cendres.
Cet endroit presque désert, mais miraculeusement préservé des rigueurs du reste du monde, voit converger vers lui plusieurs personnes.
Sa'Karen, inquisiteur de son état, s'est vu indiquer par ses supérieurs le côté étrange de la ville. Très accueillante envers les visiteurs, elle a cependant vu s'effondrer toutes les tentatives d'agrandir le village et d'y faire venir de nouveaux habitants, malgré la place de choix qu'il occupe. Le prêtre local, se faisant la voix des habitants, a contacté l'inquisition ; il a réussi à faire passer sa crainte de l'existence d'une malédiction qui pèserait sur le lieu, et Sa'Karen fut envoyé. Vu le caractère étrange de la ville, ses supérieurs lui recommandèrent de faire encore moins confiance aux gens de la ville que d'habitude. Arriver sous couverture, et s'adjoindre les services une ou plusieurs personnes sûres de disponibles pourraient se révéler de la plus haute valeur. L'adjoint en question se nomme Odi'Mua.
Aladren est un érudit connu et reconnu. Spécialisé dans les civilisations anciennes, ayant même financé des expéditions de sa propre poche (et de la poche de l'université de Mo, puis de Pyu), il a réussi grâce à des recherches acharnées à localiser Ju-Lusul, un ancien membre de l'université qui s'est retiré brutalement il y a maintenant plusieurs décennies, pour des raisons inconnues. Il était particulièrement renommé pour son savoir des coutumes du désert ; il niait avoir jamais rencontré des anachorètes, mais il était de notoriété publique qu'il avait voyagé dans le désert profond de l'Ouest. Les lieux et choses qu'avait pu découvrir là bas un érudit notoire, et non pas un de ces sauvages sans religion, mettraient l'eau à la bouche de n'importe qui.
Sorothakar est les "recherches acharnées", ainsi qu'une bonne partie des "expéditions". À lui seul. Voyageur habitué aux cendres et à la soif, il reste mystérieux. Après avoir suivi une trace peu lisible constituée d'un mélange de souvenirs d'anciens de villages, de comptes détaillés de caravaniers acquis on ne sait comment, et d'anciennes connaissance de Ju-Lusul, il réussit à déterminer le trajet de celui-ci après son départ, et sa destination : Hert. Tout indiquait qu'il y était encore, et que venir avec un collègue de l'éminent savant pourrait être le meilleur moyen d'obtenir sa confiance - et c'était tant mieux quand il s'agissait justement d'un éminent savant qui l'avait fait rechercher Ju-Lusul.
Le hameau contient une grosse centaine d'âmes. Au centre du village, le Temple, édifice de torchis le plus impressionnant de la ville. Dans une petite cour à l'entrée du bâtiment religieux, enceinte par un muret, se trouve le grand puits du village, où les cérémonies pieuses mêlant puisage, chants, et bénédictions, se déroulent. Un autre bâtiment, moins grand mais peut-être plus notable, et disposé lui aussi près d'un puits, mais plus excentré que le Temple : la taverne, qui cumule les fonctions de restaurant et d'hôtel pour les voyageurs - du moins ceux qui n'ont pas autre part où loger, se trouve à l'entrée de la ville, ouvrant grand ses bras aux arrivant et aux travailleurs des champs ayant un logement au village. Le nombre de chambre est cependant extrêmement réduit, le principal passage étant les marchands et artisans ambulants, ainsi que les percepteurs d'impôts. La réserve se trouve d'ailleurs en plein village ; concentrant à la fois la nourriture offerte à Pyu comme taxe, et permettant au village de tenir durant les saisons difficiles.
