par Invité Mar 15 Sep - 23:44
A la surface des rêves, là où ruisselait l'argent noirci, avait lieu une étrange bataille. Ixchel avait tiré de sa prison Evangeline. De toutes parts, elles étaient attaquées. Alors qu'une machine puante faite de gosses des rues shootés à la colle fonçait sur elle, brandissant des couteaux suintants, affamés de chair, Ixchel vit clair. Elle répondit à Evangeline tout en sortant ses griffes dorées :
"Ce sont nos cauchemars qui nous attaquent ! Prends garde !"
Elle oncentra, força la boule d'angoisse qui la tenait au ventre, et attaqua.
"Surtout, ne t'approche pas de la femme, là-bas, elle a perdu le contrôle !"
C'est alors que retentit une étrange mélodie...
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Durant le trajet, qui lui parru interminable, Ievgeni remarqua une petite gène de la magicienne rouge. Il lui dit :
"Vous savez, je ne suis pas très attaché aux formes et à l'étiquette. Mais on pardonne tout à un vieil imbécile, n'est-ce pas ? Isaac, lui, est plus prudent, c'est dans sa nature... Comment préférez-vous que je vous appelle ? Vous pouvez m'appeler Ievgeni, si vous le souhaitez, ou Ingelahel -c'est le nom de mon clan-, si vous voulez y mettre les formes... Pour votre collègue en vert, ce sera Ingelahel et c'est tout. Il ne faut pas exagérer...
Un peu plus tard, avant d'arriver sur les lieux du cri :
Ce n'est pas la première fois que je suis confronté à l'étrangeté et au danger. Mais ce monde ... il est si particulier, et si menacé... Il faut trouver la manière correcte de nous sortir de là... Mais nous arrivons."
Ils entrèrent dans le dortoir, alors que Nyrelion était en grandes palabres avec Eliott, autour d'un cadavre cruellement disséqué.
"Cruauté et violence" marmona Ievgeni "Existe-t-il seulement une dimension qui soit épargnée par la réïfication de l'autre ? Il grimaça. Les douleurs de la partie droite de son corps s'étaient réveillées.
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En arrivant dans les dortoirs, Isaac et Mustafa virent des élèves attroupés et paniqués. S'approchant d'eux, ils virent l'attroce crime qui avait eu lieu.ustafa essaya de détecter la présence de l'âme du défunt, mais en vain. L'âme avait été en quelque sorte brûlée. C'était là quelque chose d'extrêmement grave.
Cela dit, le cri venait d'en haut. Ils décidèrent d'aller voir.
Mais avant cela, Musta s'approcha du cadavre mutilé. Il le regarda dans les yeux. Son regard changea, alors. Tout à coup, son regard devint celui d'une très vieille personne. Puis, une fraction de seconde, on aurait dit que ses yeux avaient changé de couleur, pour prendre celle des yeux de la victime.
C'est que Mustafa, alors, était en train de voir. Il voyait ce que le mort avait vu Il voyait...